Les monuments de Paris


Les monuments de Paris

  1. Notre Dame

Dès le IV ème siècle, sous l'influence de l'Empereur Constantin, l'Ile de la Cité possédait sa 1ère cathédrale. Le groupe des batiments épiscopaux comprenait les fondations de ce qui devint le fameux hopital de l'Hôtel-Dieu.

C'est bien au coeur historique de Paris que fût construite de 1160 à 1345 la cathédrale Notre-Dame à l'instigation de l'évêque Maurice de Sully. L'histoire de sa construction est jalonnée d'évênements : en 1297 la cannonisation du Roi Louis IX sous le nom de St. Louis, en 1304 Philippe-Auguste fit le tour de la nef à cheval pour célébrer sa victoire militaire.

La révolution endommagea gravement Notre-Dame. Le peuple parisien rejetant tout ce qui avait trait à la monarchie s'attaqua à l'art sacré et détruisit une bonne patie des sculptures tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Le gouvernement révolutionnaire y tint même des réunions de propagande. En revanche c'est Napoléon qui réintroduisit le Catholicisme au cours d'une cérémonie solennelle dans la cathédrale de nouveau consacré.
C'est également à Notre-Dame que Napoléon se couronna lui même empereur.

Le succès que remporta le roman "Notre-Dame de Paris" de Victor Hugo entraina une prise de conscience quant à la nécessité de restaurer la Cathédrale. Et ce n'est qu'en 1845 que Lassus et Viollet-le-Duc entreprirent sa restauration. Ce dernier devint un spécialiste du Néo-Gothique au point que son nom devint synonyme de ce style très populaire fin XIXème siècle.

Reconnue commme un fleuron du style Gothique d'Ile de France, Notre-Dame est aujourd'hui le monument français le plus visité avec 10 millions de visiteurs en 1996.


A ne pas manquer !
A vos pieds depuis le sommet se trouve le portail Ouest. L'étoile de bronze marque le point du kilomètre zéro à partir duquel sont mesurées toutes les distances exprimées au départ de Paris ou de France, Notre-Dame étant considérée comme le coeur de Paris et de la France.
Face à l'entrée principale en direction du siège de la police d'Haussmann, un escalier descend vers, ce qu'à l'odeur on identifierait comme des W.C.publics souterrains, mais qui se révèle être l'escalier d'accès à la crypte, véritable musée archéologique fort bien agencé.

  1. Le Louvre

Situé à côté du Jardin des Tuileries, le Musée du Louvre, l'un des plus beaux musées au monde, est surtout réputé pour être le plus grand.


Histoire
Initialement forteresse royale, c'est lors des travaux d'aménagement du Carrousel du Louvre dans les années 1980 que l'on redécouvrit des vestiges souterrains de la muraille Philippe Auguste de 1190 dont il représentait la pièce maîtresse . Cette forteresse avait pour fonction de défendre la Capitale, côté rive droite de la Seine, en son point le plus faible. Aujourd'hui un pan de cette muraille est très bien mis en valeur au Carrousel du Louvre. Ce puissant donjon abrita Philippe le Bel, puis Charles V qui en 1360, aménagea la forteresse en résidence monumentale. Délaissé par la famille royale au siècle suivant c'est avec François 1er que le Louvre revient en grâce. Le Roi confie à Pierre Lescot de grands travaux d'agrandissement.
En 1550, Henri II fait construire le Pavillon du Roi où résidèrent tous les souverains jusqu'à Louis XIV.
Henri IV, en 1601, réunit les deux palais par "la Grande Galerie du bord de l'Eau". Louis XIII fait quadrupler la surface de l'édifice sur les conseils de Richelieu qui fait installer la monnaie et l'Imprimerie Royale au sein même de la Grande Galerie.

A partir de Louis XIV le Louvre est délaissé au profit du Château de Versailles.
Avec la révolution germe l'idée de transformer le Louvre en Musée des arts. Le 18 novembre 1793 naît le Muséum Central des Arts. Au XVIIIè et XIXè siècle le musée réunit déjà les plus belles collections d'oeuvres d'art notamment issues des campagnes Napoléoniennes dont font partie, par exemple, les antiquités égyptiennes, le tout étant complété par de nombreux achats et donations.


Le Musée
Divisé en 7 départements : antiquités égyptiennes, antiquités grecques, étrusques, romaines, peintures et sculptures, objets d'art et arts graphiques, le Louvre contient les plus belles richesses artistiques au monde.

Les collections sont réparties en trois grandes sections correspondant aux deux ailes et à la Cour Carrée :
* Denon
* Richelieu
* Sully

C'est François 1er à la Renaissance qui en attirant les Grands Maîtres Italiens, fonda la première collection artistique, on lui doit :
* La Joconde de Léonard de Vinci,
* La Belle Jardinière de Raphaël,
* Portrait du Roi du Titien,
* Les Noces de Cana.

La Vénus de Milo est ramenée en France par Dumont d'Urville. L'ensemble du département Egyptien est l'oeuvre de Jean-François Champollion qui fonda l'égyptologie et déchiffra les hyéroglyphes de la fameuse Pierre de Rosette.
Plus de 200 statues du département des Antiquités Grecques ont été acquises par Napoléon Ier auprès de son beau-frère Camille Borghèse. La salle des objets d'Art n'existe que depuis 1993. Mais son histoire commence avec la Révolution et le dépôt d'une partie du Trésor de Saint-Denis en 1793.
Les Antiquités Orientales ont été exhumées par Paul-Emile Botta, Consul de France à Mossoul en Irak, retrouvant ainsi les vestiges de la civilisation Assyrienne.


Le Projet Grand Louvre
C'est grâce au projet "Grand Louvre" initié par François Mitterrand que le Musée prend un nouvel essor. Le Louvre a fêté son bicentennaire avec l'ouverture de l'Aile Richelieu après sa rénovation (ancien ministère des Finances), s'inscrivant dans l'esprit des philosophes du "Siècle des Lumières" d'en faire un musée universel.


La Pyramide
Oeuvre de l'architecte Ming Pei, la pyramide fait partie de l'ambitieux projet "Mitterrandien" de rénovation du Louvre. Elle est construite en fine résille de tubes métalliques qui soutiennent un voile de verre. La meilleure perspective pour l'apprécier se situe depuis le Hall Napoléon. A ce jour la Pyramide est l'entrée principale du musée.
Le Hall Napoléon est le coeur du Louvre, il dessert les trois ailes et permet d'accueillir les groupes et conférences.


Le Carrousel
La Galerie du Carrousel du Louvre associe un musée avec une galerie marchande de 16000 m2. Michaël Marcary a conçu l'architecture intérieure dans lequel s'insère la pyramide inversée de Peï. On peut aussi y voir les fossés de Charles V qui ont été restaurés.
Le Louvre propose des activités pédagogiques variées, telles que des visites-conférence ou ateliers, pour les adultes et pour les enfants. Nous vous conseillons, pour de plus amples informations (conditions, horaires et tarifs), de consulter leur site internet ou de les contacter directement.

  1. Tour Eiffel

"La Tour Eiffel"
Elle est constituée de 12 000 poutres d'acier assemblées par 2 500 000 rivets. Elle compte trois étages :
Le 1er a 57m, le second a 115m, le troisième a 276m. Le sommet de l'antenne est à 320m du sol. Depuis le 3ème étage on peut admirer Paris et sa banlieue et les jours de grand beau temps il est possible d'apercevoir la cathédrale de Chartres.

En 1889, lors de son inauguration, la Tour Eiffel détenait le record de la plus haute construction du monde avec ses 300m de haut.
Initialement construite pour célébrer le centenaire de la Révolution à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1889 elle devait être démontée ensuite.

Depuis, cette structure d'acier qui défiait les règles de l'architecture est devenue le symbole de Paris. Elle servit d'antenne émettrice de radio et télégraphe dès les années 20 puis ensuite devint relais de radio et télévision pour Paris et sa région.

En remportant le concours de projet pour l'Exposition Universelle de 1889, l'ingénieur Gustave Eiffel prouvait au grand public la résistance de ces structures métalliques qu'il avait mises au point en travaillant comme constructeur de viaducs ferroviaires. L'opinion publique était quant à elle très partagée tout au long de la construction au point qu'Eiffel dut intervenir personnellement pour la rassurer. Cela n'empêcha point Guy de Maupassant de quitter Paris pour éviter la vue de cette "carcasse métallique". Heureusement elle eut pour héraults des champions de la modernité tels que Seurat et Le Douanier Rousseau qui la peignirent respectivement en 1889 et 1890. Un siècle plus tard certains l'escaladent à mains nues, sans corde, ou bien sautent du 3ème étage en parachute... Exploits qui se terminent immanquablement au commissariat de Police !

  1. Arc de Triomphe

Il y a autant de perspectives différentes de l'Arc de Triomphe qu'il y a d'avenues partant de la Place de l'Etoile.
La plus belle étant évidemment "La Voie Triomphale" ou Champs Elysées qui remonte de la Place de la Concorde pour aboutir à la Place de l'Etoile, aujourd'hui Place Charles de Gaulle, où s'élève l'Arc de Triomphe.


Historique
Initialement, en 1730, cinq rues rayonnaient depuis l'"Etoile de Chaillot" pour laquelle on recherchait un monument central.
En 1758 parmi de multiples projets on se souvient encore de celui qui proposait de construire au coeur de l'Etoile un éléphant géant qui abriterait en son sein une salle de bal et un théatre. Toutefois, ces plans s'avérant par trop ambitieux, il fallut attendre l'arrivée de Bonaparte qui apporta une nouvelle idée, celle d'un monument à la gloire de sa Grande Armée, un arc triomphal de style classique - l'Arc de Triomphe. C'est sous Louis Philippe en 1836 qu'il fût enfin inauguré. Cependant c'est seulement en 1854 que fût achevé la Place de l'Etoile. Le Baron Haussmann Préfet de Paris (1853-1870) redessina la ville en urbaniste moderne et ajouta sept avenues au cinq déjà existantes, l'une d'entre elles se prolongeant par le boulevard qui porte son nom.
L'Arc de triomphe et ses pieds monumentaux sont décorés avec des bas reliefs décrivant des scènes de l'époque révolutionnaire (incluant le 1er Empire). A droite, sur le coté faisant face au Champs Elysées, se trouve" La Marseillaise" de Rude représentant le départ des volontaires vers le front en 1792. A gauche se trouve "le Triomphe de Napoléon en 1810" par Cortot. "La résistance de 1814" et "La Paix de 1815" sont de l'autre coté, modestement tournées vers le lointain à l'opposé de la ville.
Pour approcher l'Arc de Triomphe, vous pouvez prendre le passage souterrain depuis les Champs Elysées ou l'Avenue de la Grande Armée qui vous mènera au centre de la Place. De là un ascenseur vous amènera au sommet d'où, les jours clairs, vous apercevrez la majeure partie de Paris. Un petit musée vous y présente l'histoire de l'Arc.


renseignements pratiques
Pour approcher l'Arc de Triomphe, vous pouvez prendre le passage souterrain des Champs Elysées ou de l'Avenue de la Grande Armée qui vous mènera au centre de la Place. De là un ascenseur vous amènera au sommet d'où les jours clairs, vous apercevrez la majeure partie de Paris. Un petit musée vous y présente l'histoire de l'Arc.

  1. Basilique du Sacré Coeur

L'architecte Abadie, inspiré par le style Romano-Byzantin, dessina les dômes allongés en forme d'oeuf. Le dôme central est surmonté du clocher qui abrite du haut de ses quatre-vingt mètres la fameuse cloche de 19 tonnes "La Savoyarde". La blancheur éclatante de ce monument construit en pierres de Chateau-Landon, qui blanchit avec l'âge, en fait l'un des principaux points de repère du panorama parisien.
Les galeries souterraines de la carrière de gypse exploitée depuis l'époque Gallo-Romaine dans la colline de Montmartre rendirent les travaux de fondation d'autant plus délicats. Plus profondes que prévue, les fondations nécessitèrent un système de pilotis formé de quatre-vingt trois piliers qui permettent de dire aujourd'hui que la basilique soutient la colline de Montmartre plutôt que l'inverse.


Activité spirituelle
Depuis 1885, la prière d'adoration perpétuelle a été la part la plus importante de la vie et des activités de ce sanctuaire mondialement connu.
La Basilique du Sacré-Coeur est un lieu de pèlerinage où les chapelains et les soeurs bénédictines du Sacré-Coeur accueillent les pèlerins, les fidèles adorateurs et tous ceux qui cherchent Dieu. Contiguë à la Basilique, l'hôtellerie Ephrem est ouverte aux pèlerins comme aux groupes de pèlerinage qui ont précédemment réservé leur chambre.
Construite sur la colline de Montmartre, la basilique Romano-byzantine du Sacré-coeur domine Paris. Elle fût consacré au coeur sacré de Jésus en expiation des horreurs de la Commune et du siège de Paris par les Prussiens en 1870. En 1872 l'archevèque de Paris donna son accord à un parisien, Monsieur Le Gentil, pour construire un sanctuaire consacré au coeur sacré de Jésus, "vrai Dieu et vrai homme", présent dans le Saint Sacrement exposé ici jour et nuit. Alors fût choisi le site où Saint Denis, martyr de la foi, fût décapité à la fin du IIIème siècle.
En 1873 l'Assemblée Nationale vota une loi déclarant l'édifice d'intérèt public. La construction, financée par toutes les paroisses de France, débuta en 1875. Malheureusement, la consécration prévue pour 1914 fût repporté après la fin de la 1ère guerre mondiale.

  1. Centre Pompidou

Le quartier et son histoire
Beaubourg, autrefois un village intégré à Paris lorsque fût batie l'enceinte de Philippe Auguste, était devenue un quartier vétuste qui fût détruit en 1936. Le plateau Beaubourg devint alors l'un des élements du programme d'aménagement de l'ancien quartier des Halles. Le plateau Beaubourg devint en 1969 un vaste projet de construction qui devait s'achever par l'édification d'un musée voué à la création artistique contemporaine à l'initiative du Président Georges Pompidou.


Architecture
Renzo Piano et Richard Rogers ont réalisé un édifice très "avant gardiste". C'est autour d'un gigantesque parallépipède qu'il déploie une ossature en acier, ses parois en verre et des couleurs franches. On peut le percevoir comme un empilement de charpentes métalliques dont l'implantation continue de heurter certaines sensibilités.
En façade ce sont des entrelacs de haubans disposés en résille qui assurent la stabilité et la souplesse de l'ensemble. Les tubes de verre soutenus par des arceaux sont traversés en diagonale par : les escalators, les ascenceurs, les galeries de circulation, les gaines de ventilation et de chauffage. Chaque niveau fait 7 500 m2.

Vous pourrez découvrir dans le hall un portrait de Georges Pompidou par Vasarely, ainsi que le Volume Virtuel, jaune et blanc, de Soto. L'activité du Centre s'ordonne autour de 4 départements :

* Le musée d'Art Moderne : il présente dans ses collections et expositions toutes les formes d'art plastique, de l'architecture et du design, français et étrangers, de 1900 à nos jours.
* Le département du développement culturel qui propose des colloques et conférences sur l'art contemporain.
* La bibliothèque publique d'information.
* L'IRCAM qui a pour mission l'exploration du monde sonore, le tout dirigé par le célèbre compositeur de musique "atonale" Pierre Boulez.

En vous promenant aux alentours du centre Pompidou, vous découvrirez :
* Le quartier de St-Merri: ce quartier était dédié aux drapiers et aux merciers.
* La Rue des Lombards : ce nom nous rappelle les usuriers Lombards qui étaient venus s'installer au Moyen Age et qui avaient le monopole des transactions bancaires.

  1. Cimetière du Père Lachaise

C'est sur la colline de Champ-l'Evêque qu'un riche marchand fît construire sa maison en 1430. Rachetée par les Jésuites en 1626 cette propriété de campagne, La Folie-Regnault, devint la maison de repos de l'ordre. Le confesseur de Louis XIV, le Père de la Chaise devint un habitué de la propriété et contribua généreusement à sa restauration. Après l'expulsion des Jésuites en 1763, la ville de Paris acquit la propriété en 1803 pour la transformer en cimetière sur les plans de Brongniart.

En 1871, le Cimetière du Père Lachaise devint tristement célèbre par son Mur des Fédérés contre lequel plus de 20 000 combattants de la Commune furent fusillés.

Avec ses 44 hectares et ses 5000 arbres le Père Lachaise est aussi reconnu comme "une ville des morts au coeur de la ville des vivants". Sa réputation est dûe également aux célébrités qui y sont enterrés. Ainsi Jim Morrison, objet d'un culte fanatique, vole la vedette à Chopin. Nombreux sont les Brésiliens qui viennent se recueillir sur la tombe d'Alan Kardec, père du mouvement Spirite.

Le gisant de Victor Lenoir, grand séducteur devant l'Eternel connait un culte effréné de la part des femmes stériles voulant garder l'espoir... D'autres grands nom des arts et des sciences tels Balzac et Champollion l'Egyptologue, y ont choisi leur dernière demeure. Quant à Héloïse et Abélard, ils gisent depuis 1817 sous un mausolée néo-gothique que n'aurait pas renié Viollet-Leduc.

  1. Église de la Madeleine

Ce temple à la gloire de la Grande Armée fût commandé en 1806 par Napoléon à l'architecte Barthelemy Vignon après que la construction de cette église ait été été entreprise successivement en 1764 par Contant d'Ivry sur le modèle de St Louis des Invalides puis par Couture sur le modèle du Panthéon avant d'être interrompue de 1790 à 1806.

Cet imposant Temple Grec à la mesure des ambitions de l'Empereur est soutenu par des colonnes Corynthiennes de 20 m de haut.

Sous la restauration le bâtiment fût rendu au culte catholique. L'intérieur est richement décoré, on y remarque particulièrement des fresques parmis lesquelles Napoléon se trouve mêlé aux saints de l'histoire chrétienne.
Autour de l'église se tient quotidiennement un superbe marché aux fleurs, sauf le lundi.
Un vestige de l'art déco à ne pas manquer, les toilettes publiques à l'angle du Boulevard de la Madeleine !

Les gourmets du monde entier se retrouvent chez le fameux "Fauchon" dans le coin Nord-Est. Sur le trottoir opposé "Hédiard" et les magasins et restaurants de caviar complètent ce circuit gastronomique.

  1. La Sainte Chapelle

Edifiée en six ans (1242-1248), la Sainte- Chapelle est avant tout l'oeuvre personnelle de Saint Louis. Elle est conçue pour abriter les reliques de la Passion, notamment la Couronne d'Épines du Christ. En ce Xlle siècle flamboyant, le royaume de France vient au premier rang de la chrétienté occidentale. C'est en 1239 que Louis IX conclut l'achat auprès de l'empereur byzantin Baudouin II, pour la somme exorbitante de 135 000 livres (le coût de construction de la chapelle ne sera "que" de 40 000 livres), l'achat de la relique très précieuse de la Passion. Deux ans plus tard, d'autres reliques sont apportées de Byzance.

La Sainte-Chapelle est consacrée le 26 avril 1248. La chapelle haute, chapelle royale et lieu d'exposition des reliques, est consacrée par le légat du pape, Eudes de Châteauroux et la chapelle basse, paroisse du palais, dédiée à la Vierge, par Pierre Berruyer, archevêque de Bourges. Sous la Révolution, la Sainte-Chapelle, symbole de la royauté et du pouvoir du clergé, souffre d'importantes dégradations : le mobilier, les stalles et le jubé disparaissent, les orgues sont transportées à Saint-Germain-l'Auxerrois, la flèche est abattue, les tympans martelés et les reliques dispersées. La plupart des statues sont sauvées par Alexandre Lenoir.

A partir de 1846, d'importants travaux de restauration sont entrepris par les architectes Duban, Lassus et Boeswillwald et la Sainte-Chapelle retrouve tout son éclat.


Architecture
La chapelle basse est dédiée à la Vierge, dont la statue figure en pied au trumeau du portail. Ses voûtes basses reposent sur de fines colonnes aux chapiteaux à crochets, relayées par des étresillons.

Les murs sont décorés d'arcatures trilobées et de douze médaillons, qui représentent les apôtres. Sur les colonnes alternent les Lys de France sur fond d'azur et les tours de Castille en hommage à Blanche de Castille, la mère de saint Louis. La voûte est peinte d'un ciel étoilé et le sol comporte des dalles funéraires qui recouvrent les sépultures de trésoriers et de chanoines de la Sainte-Chapelle.

Dans la chapelle haute, I'architecture gothique se révèle dans sa sublime plénitude : lumière, couleur, espace, sentiment de l'adéquation de l'art et de la foi. C'est évidemment l'intérieur de la chapelle haute qui a recu tous les soins de l'architecte, des sculpteurs et des peintres puisque c'est cette partie de l'édifice qui servait d'écrin aux glorieuses reliques. La voûte semble flotter au dessus des verrières. La masse des contreforts bien que considérable disparaît dans l'artifice d'un faisceau de neuf colonnettes distribuées de telle manière que le volume de chaque pilier est à peine sensible.

Adossées aux colonnes qui marquent les travées, les statues des douze apôtres forment la décoration sculptée la plus importante de la chapelle haute. Elles appartiennent à deux styles différents : le premier, avec ses drapés souples, ses plis droits, ses visages aux traits fins et ses cheveux traités en boucles plates, dégage un sentiment de sérénité alors que le second groupe témoigne de l'évolution de la statuaire médiévale : plis raides et cassés, il se caractérise par des visages traités en plan nets.

  1. Le Panthéon

Soufflot réalise un monument de 110 mètres de long et 83 mètres de haut construit dans un type architectural Gréco-Romain. Quand on regarde l'édifice de haut, on remarque sa forme en "Croix Grecque" surmontée d'un dôme, le tout reposant sur une crypte où furent enterrés les moines de Sainte-Geneviève. Commencée en 1758, la construction s'achèvera en 1789.

Le fronton du Panthéon présente alternativement sur sa façade principale des scènes religieuses et laïques qui reflètent les rôles successifs de l'édifice.

Le Panthéon que nous voyons aujourd'hui n'a plus rien à voir avec celui de 1789. En effet, les Tours ont été rasées, les frontons ont été refaits et les fenêtres obstruées. Deux étages ont été enlevés aux clochers. A l'intérieur, on retrouve le Pendule de Foucault, qui présente la preuve vivante de la rotation de la terre.


La Crypte
La crypte s'étend sous tout l'édifice, aujourd'hui elle abrite la dépouille de 40 dignitaires du Premier Empire, la tombe de Zola, Rousseau, Jaurès, Moulin, Monnet, Pierre et Marie Curie et Malraux. Il y a en tout 67 tombes et caveaux, Voltaire et Rousseau ayant été transférés dans le Péristyle.

Gravement malade en 1744, Louis XV fait le voeu qu'en cas de guérison, il fera remplacer l'Abbaye de Sainte-Geneviève tombant en ruine, par une église votive : ce sera le Panthéon. Soufflot l'architecte de ce magnifique monument était le frère de la Marquise de Pompadour "favorite du Roi".
En 1791, la Constituante ferme l'église et en fait une immense crypte qui recevra le corps des Grands Hommes qui contribuèrent à la liberté française : ce sera le Panthéon, il accueillera des hommes comme Mirabeau, Voltaire, Rousseau. Sur le Fronton on peut y lire la célèbre phrase : "Aux Grands Hommes, la patrie reconnaissante".

  1. Les Champs Elysées

De la Place de la Concorde jusqu'à la Place Charles de Gaulle-Etoile, cette artère, traçée par Le Nôtre, chargé par Louis XIV de redessiner le Jardin des Tuileries, permettait au regard royal depuis le Palais des Tuileries de suivre la course de l'astre solaire et de le voir se coucher dans le prolongement de ce qui deviendrait Les Champs Elysées. Rien d'étonnant de la part du Roi Soleil qui augurait ainsi de l'avenir de cette voie triomphale.

Au XVIII ème son prolongement vers la Normandie via Neuilly obéira à des considérations d'ordre plus pratique qu'esthétique.

L'Avenue des Champs-Elysées est aujourd'hui prolongée par la perspective de la Grande Arche qui par ses dimensions à l'échelle du quartier futuriste de la Défense annonce un changement. En effet, l'ouverture vers l'avenir ne se matérialise plus en direction de la capitale mais plutôt vers l'extérieur en l'occurence ce quartier d'affaires à la périphérie de Paris qui nous rappelle que la banlieue est maintenant plus peuplée que la capitale elle-même.



Célébration
En 1804 Napoléon Ier y donne une fastueuse réception à l'occasion de son mariage avec Marie-Louise. Dès la fin du siècle dernier les jardins des Champs-Elysées accueillaient les promeneurs venus profiter des loisirs offert par l'Avenue devenue vitrine du progrès. Du Bal Mabille au Lido, du Café des Ambassadeurs au Fouquet's, du Panorama aux théâtres les flâneurs découvraient les dernières évolutions de la technologie en matière d'industrie, d'automobile, ou de cinéma.

La construction de l'Arc de Triomphe à la gloire de la Grande Armée en 1836 est à l'origine des défilés militaires qui débuteront avec la victoire de 1918 par le défilé du 14 juillet 1919.

Le dépôt des cendres du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe en 1921 confirme encore, s'il en est besoin, la vocation martiale de cette descente des Champs Elysées. Le Général de Gaulle et les troupes alliées s'y firent acclamer à la libération de l'occupation allemande après la IIème Guerre Mondiale. Depuis, cet honneur est réservé aux chefs d'états étrangers, aux célébrations de victoires sportives et autres exploits ainsi qu'aux manifestations de liesse populaire telle que la nuit du réveillon de la St Sylvestre où chaque année à minuit des milliers de fêtards viennent s'embrasser dans un concerts de klaxons formant ainsi un gigantesque et joyeux embouteillage.

  1. Les Invalides

En 1670, le roi Louis XIV adopta les plans de Libéral Bruant pour la construction d'un hospice destiné aux soldats invalides, autrement condamnés au vol et à la mendicité. Ce chantier, le deuxième par l'importance après celui de Versailles, débuta en 1671. L'église des soldats ouvrit en 1677. En revanche c'est en 1706 que la consécration de l'église royale, célèbre pour son dôme doré, marqua l'achèvement des travaux.
La façade principale s'étend de part et d'autre de l'immense porche semi-circulaire de l'entrée principale gardée par les statues de Mars Dieu de la guerre et Minerve déesse de la sagesse veillant à la défense de l'hospice.
Ces deux statues sont de Guillaume Coustou ainsi que la statue équestre de Louis XIV. L'aile Est achevée en 1674, les premiers invalides s'y installèrent.


Les Invalides
L'hôtel des Invalides initialement prévu pour accueillir deux mille résidents en hébergea jusqu'à trois mille en 1710. Avant la fin de la construction de l'aile ouest, le Roi remplaçait Libéral Bruant par Jules Hardouin Mansart, neveu du fameux Francois Mansart, et c'est parmi les papiers de son oncle qu'il découvrit les plans du dôme initialement conçu pour un mausolée des Rois de France à St Denis. Deux pavillons encadrent la façade ornée d'un jardin défendu par des remparts construits par Vauban sur lesquels sont alignés des canons des XVII ème et XVIII ème siècles.
L'hôtel des Invalides est célèbre par son dôme recouvert lors de sa restauration en 1989 de plus de 555 000 feuilles d'or posées par dix maîtres doreurs. Aujourd'hui le Dôme des Invalides abrite les cendres de Napoléon rapportées en 1840. La tradition hospitalière se maintient avec un hôpital chirurgical de pointe.
L'aile Nord-Ouest accueille le Musée des Armées et l'immense Esplanade des Invalides dessinée par Robert de Cotte s'étend jusqu'à la Seine.

  1. Musée d'Orsay

Inaugurée le 14 juillet 1900, à la veille de l'exposition universelle, la gare d'Orsay, construite par l'architecte Victor Laloux, ne fut utilisée comme telle que jusqu'en 1939. Très vite, elle se révéla inadaptée au nombre grandissant des voyageurs, et elle fut alors utilisée successivement comme centre d'accueil des prisonniers à la libération, lieu de tournage par Orson Welles, théâtre par la compagnie Renaud Barrault, et salle des ventes par Drouot.
C'est en 1973 que l'idée d'un musée prit naissance, mais il fallut attendre 1977 pour que soit prise la décision officielle. Le 1er décembre 1986 le musée, après un réaménagement intérieur par Gae Aulenti, fut inauguré par François Mitterrand.
Le Musée d'Orsay montre dans toute sa diversité la création artistique du monde occidental de 1848 à 1914, un période courte mais d'une exceptionnelle richesse. Ses collections, qui se situent entre celles du Louvres et celles du musée national d'art moderne du Centre Georges Pompidou, représentent toutes les formes d'expression, de la peinture à l'architecture, en passant par la sculpture, les arts décoratifs, la photographie...


Collections
Les collections sont présentées dans un ordre chronologique. Vous pourrez y voir entre autres, L'Angélus de Millet, L'Olympia et Le déjeuner sur l'herbe de Manet, la Danse de Carpeaux, la série des Cathédrales de Rouen de Monnet, L'Eglise d'Auvers sur Oise de Van Gogh, Le bal du moulin de la galette de Renoir, la porte de l'enfer de Rodin,...
Les collections sont exposées sur trois niveaux et elles représentent toutes les formes d'expression :
- Peinture,
- Sculpture,
- Architecture,
- Arts décoratifs,
- Cinéma,
- Photographie,
- Arts graphiques,
- Musique,
- Littérature,
- Histoire.
Toutes les collections sont présentées sous forme chronologique. Le Musée d'Orsay forme un lien entre le Musée du Louvre et le Musée d'Art Moderne au Centre George Pompidou.

Les oeuvres majeures à ne pas manquer :
- "L'Atelier" de Courbet,
- "L'Olympia" de Manet,
- "La Danse" de Carpeaux,
- "La Pensée" de Rodin,
- "Les Cathédrales" de Monet,
- "Le déjeuner sur l'herbe" de Manet,
- "Les Danseuses" de Degas,
- "L'Eglise d'Auvers sur Oise" de Van Gogh,
- "Aréaréa" de Gauguin,
- "Les Baigneuses" de Renoir.

Sur le Parvis on peut remarquer les six grandes statues symbolisant les continents.
Le rez de chaussée est consacré aux années 1848-1870, au niveau supérieur se trouvent les impressionnistes, les post-impressionnistes, de l'école de Pont-Aven et des Nabis. Au niveau médian on trouve les oeuvres de la fin du XIXè siècle et du début du XXè siècle.

Profitez en pour visiter les environs
Au n°2 de la rue de Bellechasse, l'hôtel de Salm bâti en 1786 abrite le Musée de la Légion d'Honneur et des Ordres de Chevalerie.
Il présente l'évolution des ordres de chevalerie et de la noblesse de l'ancien régime, ainsi que la création de la Légion d'Honneur par le Premier Consul en 1802.
Une partie des salles est consacrée aux décorations militaires et civiles ainsi qu'aux ordres étrangers.

  1. Opéra Bastille

L'Opéra
Cet édifice moderne érigé à la gloire des arts lyriques fut dessiné par le fameux architecte Carlos Ott et inauguré par François Miterrand le 14 juillet 1989. Il a pour mission d'attirer un public populaire à l'opéra et utilise une technologie dernier cri.


La Bastille
Cette forteresse fût construite de 1370 à 1382 pour abriter la famille royale qui résidait jusqu'alors à l'Hotel St Paul, non fortifié. Lorsque Louis XIV fit abattre les remparts il conserva la Bastille comme "prison de luxe pour les gens de qualité".
Devenu le symbole du tout puissant arbitraire royal en matière de "délit d'opinions" la Bastille fût prise d'assaut par les Parisiens le 14 juillet 1789 puis abattu les jours suivants par l'opportuniste Palloy qui embaucha 800 ouvriers pour ensuite en revendre les pierres. Ainsi c'est avec les pierres de la Bastille que fût bâtit le Pont de la Concorde.
En souvenir des morts la révolution de Juillet 1830 qui l'amena au pouvoir après la chute de Charles X, dernier Roi de France , Louis-Philippe 1er "Roi des Français" fit ériger en 1840 sur ce même site la colonne de Juillet surmontée du "Génie de la Liberté" tenant d'une main une chaîne brisée et de l'autre le flambeau de la Civilisation.
Néanmoins l'histoire a retenu le 14 juillet 1789 ainsi chaque année à cette occasion se tient sur la Place de la Bastille le plus important "Bal Populaire" de France. C'est aussi depuis la Place de la Bastille que partent les manifestations de protestation ainsi que le défilé syndical du 1er Mai.

  1. Palais Royal

Les jardins sont accessibles et permettent d'apprécier l'architecture extérieure du monument, qui fût confiée à d'éminents architectes tels que Mansart puis Constant d'Ivry, après le terrible incendie de 1763.

Le Palais Royal est principalement constitué d'un corps central et de ses deux ailes entourant la cours d'honneur à laquelle on accède par le passage sous voûte.

Chaque époque ayant apporté ses nouveautés architecturales :
* la double colonnade, oeuvre de la restauration et qui forme la Galerie d'Orléans
* la galerie des Proues rappelle quant à elle la grandeur maritime de Richelieu
* les colonnes de Buren oeuvre récente (années 1980) occupent toute la cour.


Les jardins
Depuis le 18è siècle les jardins ont bien changé, il y eut un cirque qui devint un manège puis une salle de bal et enfin un théâtre.
Les galeries entourant les jardins abritèrent entre autres : le premier musée de Cire, des cafés et des tripots. Lors de la "Commune" les bâtiments furent incendiés et ne furent restaurés qu'en 1876.
Les jardins furent aussi appelés les "Jardins de la Révolution". C'est là que Camille Desmoulins donna son discours du 12 juillet 1789 à l'annonce de la démission de Necker. Lafayette et Talleyrand se rencontraient au "Club des Valois" et les "Sans Culottes" se réunissaient au "Caveau des Aveugles".


Histoire
Richelieu en 1642 acquiert ce terrain près du Louvre afin d'y édifier le Palais Cardinal. Anne d'Autriche n'aimait guère le Louvre et y emménagea avec son fils, le futur Louis XIV, à la mort de Richelieu avant de fuir la fronde.

Dès lors, le Palais Cardinal s'appella le Palais Royal. En s'installant à Versailles Louis XIV offrit le Palais-Royal à la famille d'Orléans en la personne de son frère Philippe d'Orléans. Au fil des siècles, ses fonctions varièrent de résidence des "favorites" royales à celles de bureaux administratifs sous l'Empire. Les jardins et tripots des arcades sont célèbres pour avoir abrité à la veille de la révolution, sous la protection du Duc de Chartres "Philippe Egalité", une faune de prostituées et de comploteurs révolutionnaires. Bien qu'ayant voté pour la mort du roi, son cousin, Philippe Egalité n'en fût pas moins "raccourci" à son tour et sa propriété devint bien public. Louis XVIII rendit enfin la demeure à la Famille d'Orléans.

Aujourd'hui le Palais Royal abrite le Conseil Constitutionnel et n'est donc pas ouvert aux visites.

  1. Saint Germain de Prés

Dès les années 20, le quartier Saint-Germain était le lieu de rencontre des étudiants, artistes et écrivains de la Rive-Gauche. Après l'occupation allemande, ce fût le quartier le plus en vogue autour des musiciens de jazz et de Jean-Paul Sartre et sa cour existencialiste, sans oublier Albert Camus ni surtout Boris Vian, cet artiste aux talents éclectiques de trompettiste de jazz, de poète et de romancier qui contribua grandement à l'image de Saint-Germain.

Le quartier devint très à la mode en particulier grâce à la presse américaine flattée de cette reconnaissance du jazz, une musique américaine, beaucoup plus prisée dans la ville des lumières que dans le pays où elle prit naissance.

Initialement dédiée à la Sainte-Croix et Saint-Vincent pour y abriter une croix d'or du Roi Salomon et la tunique du saint rapportée d'Espagne par Childebert Ier fils de Clovis, la première basilique fut construite à la demande de l'évêque de Paris, Germain, en 557.

Peu après il lui fit adjoindre une abbaye au statut privilégié car indépendante de l'épiscopat. A la mort de Germain en 576, sa tombe devint un lieu de pélerinage fameux. Après la cannonisation du saint homme la basilique fût rebaptisée Saint-Germain au IX ème siècle. Le succès de l' abbaye était tel qu'elle ne manqua pas d'être également visitée par les invasions barbares... Après ces pillages répétés une nouvelle basilique fût reconstruite sur les fondations mérovingiennes et donna naissance à une petite ville au sein de la ville de Paris.
Après les guerres de religion un mouvement réformateur au sein de l'Eglise Catholique imposa la règle des Bénédictins de Saint-Maur. Après l'abolition des ordres religieux à la Révolution de 1789 les moines furent dispersés ou bien exécutés.

La renaissance de l'église Saint Germain des Prés débuta avec sa reconsécration en 1803, et sa restauration se poursuit encore aujourd'hui.

  1. Parc de la Villette

Entre les portes de la Villette et de Pantin s'étend le Parc de la Villette, le plus grand Parc Intra Muros de Paris. Le site accueille un projet urbain complet :
* la cité des sciences et de l'industrie,
* la cité de la Musique,
* la Grande Halle,
* la salle de spectacle du Zénith.
Situé sur les anciens abbatoirs de Paris, le Parc de la Villette est un espace actif, nouveau quartier de rencontres, de culture et de loisirs.
Lieu d'expositions, de documentation, de communication et de recherche, la Cité présente les plus grandes avancées scientifiques, technologiques de notre temps. Utilisant les plus récentes techniques de communications audiovisuelles et informatiques, elle propose des activités multiples et complémentaires et offre une nouvelle façon d'apprendre, d'écouter et de s'émouvoir pour que chacun reste un acteur du monde de demain.

Inaugurée en 1986, la Cité des Sciences a été construite par l'architecte Adrien Fainsilber. Trois thèmes marquent sa conception :
* L'eau, thème charnière entoure le bâtiment principal,
* La végétation, pénètre à l'intérieur par trois serres bioclimatiques,
* La lumière, éclaire les espaces d'expositions grâce à deux coupoles rotatives de 17m de diamètre.
Sur place des plans et guides sont distribués aux banques d'accueil pour diriger les visiteurs vers leur centre d'intérêt.L'exposition permanente des 3 niveaux supérieurs de la Cité est un immense champs d'expérimentation et non un musée classique.
1. Explora : 30000 m2 d'exposition permanente sur la terre et l'univers, la vie, les langages et la communication, l'exploitation des ressources et les développements technologiques et industriels.
2. Le planétarium : Les visiteurs se voient proposer des images réelles, un simulateur astronomique et une sonorisation tridimensionnelle permettant de découvrir le système solaire, avec science et poésie.
3. L'aquarium : recrée un échantillon représentatif de la faune et de la flore du paysage méditerranéen.
4. La Cité des Enfants : Constitue un atelier pédagogique.
5. Le cinéma Louis Lumière diffuse des documents scientifiques et techniques pour tous les publics.
6. La Géode : Devant la façade sud de la Cité, la sphère de 36m de diamètre est en fait un cinéma qui offre un écran hémisphérique de 1000 m2. Grâce à son objectif très grand angle ainsi qu'aux dimensions et à la forme de l'écran, la vision du spectateur se rapproche de celle de l'oiseau.
7. L'Argonaute: Ce sous-marin de chasse lancé le 29 juin 1957 à été transformé en lieu d'exposition.
8. Le Cinaxe : Permet de vivre, pendant 4 à 5 minutes, une simulation de vol spatial, de course automobile, etc... à travers le film projeté.


La Cité de la Villette, c'est aussi :
1. Le Parc
Conçu par Bernard Tschumi le parc est organisé en trois systèmes : les bâtiments ou Folies marquent le site et lui donnent ses repères, les circulations qui combinent deux galeries perpendiculaires, les surfaces : 7 ha de prairies et de terrains de sport.
2. La Grande Halle
Ancienne Halle aux Boeufs du marché aux bestiaux de la Villette, elle est reconvertie depuis 83 en salle polyvalente et peut accueillir plus de 15 000 personnes.
3. Le Zénith
Inauguré en 1984 il est particulièrement consacré à la variété et au rock.
4. Le théâtre de la Villette
Ancien pavillon de la Bourse il accueille essentiellement des auteurs contemporains.
5. la Cité de la Musique.
Construite par Christian de Portzamparc comme un village contemporain. Elle accueille dans la partie ouest le Conservatoire Nationale Supérieure de Musique et de Danse de Paris ainsi que le Musée de la Musique.

  1. Place de la Concorde

Située entre la Madeleine au Nord, la Chambre des Députés au Sud, le Jardin des Tuileries à l'Est et les Champs-Elysées à l'Ouest cette place fût initialement dessinée en l'honneur de Louis XV pour y accueillir sa statue équestre.

L'architecte royal, Jacques-Ange Gabriel, fût chargé du projet de cette gigantesque place de 8,4 hectares dès 1755. La statue équestre fût achevée en 1763 pour l'inauguration de la place octogonale bordée par deux bâtiments élégants, sur son côté Nord à l'angle de la rue Royale, qui abritent aujourd'hui l'Hotel de Crillon. Chaque côté de la place est orné d'une statue représentant les huit plus importantes villes de France.

En son centre trône l'Obélisque de Louxor. A l'ouest l'entrée des Champs-Elysées est marquée par les fameux "Chevaux de Marly" du sculpteur Coustou transportés en 1794 depuis l'abreuvoir de Marly-le-Roi.

Au Sud, le Pont de la Concorde construit avec les pierres issues de la démolition de la Bastille enjambe la Seine devant la Chambre des Députés.


Histoire
Sous l'ancien régime cette place était le lieu de célébrations populaires. Devenu un lieu de sinistre mémoire après qu'y aient été exécutés Louis XVI, Danton, Robespierre et bien d'autres durant la Terreur, c'est en 1795 qu'apparut le nom de Place de la Concorde en signe de réconciliation nationale.

Dans ce même esprit, Louis-Philippe, voulant rassembler royalistes et républicains, choisit un monument dépassant tout clivage politique en faisant ériger au milieu de la Place l'Obélisque de Louxor, monument politiquement neutre par excellence, offert par le Khédive d'Egypte, Mohamed Ali. C'est devant plus de 200 000 spectateurs, après deux ans et demi de voyage depuis les bords du Nil, que ce monolithe de granit couvert d'inscriptions en hyérogliphes et taillé il y a plus de 3000 ans sous Ramsès II atteignit sa destination finale le 25 octobre 1836. Le redresser ne fût pas chose aisée...

Alors que l'ingénieur responsable de cette délicate opération voyait le gigantesque treuil arriver à bout de course avant que l'Obélisque n'ait atteint la position verticale, de la foule perplexe une voix cria : "Mouillez les cordes!" A l'époque de la marine à voile et des cordages de chanvre il fallut la présence d'esprit d'un marin sachant que la corde mouillée en sèchant allait rétrécir et permettre ainsi de gagner les derniers centimètres nécessaires pour redresser les 23 mètres et les 220 tonnes de granite de ce précieux cadeau.

  1. Place de Vosges

L'architecture de la Place des Vosges fût entièrement définie par Henri IV : briques et pierres pour les pavillons ainsi que des toits à deux étages en ardoises. Les rez-de-chaussée des «pavillons» présentent tous des arcades. Ces passages sous les immeubles, initialement lieux de promenades devinrent par la suite des "galeries marchandes".


La Place des Vosges aujourd'hui
Beaucoup de parisiens la considèrent comme la plus belle place de la ville. Les 36 pavillons ou hôtels particuliers peuvent pour certains être visités :
* Le Pavillon du Roi
* L'Hôtel de Chaulnes
* Le Palais Mexaris
* L'Hôtel de Rohan-Guéméné qui abrite le musée Victor Hugo.

Ce dernier y vécu de 1832 à 1848 et le musée y fût installé en 1903.
Vous pourrez y découvrir au fil de votre visite des dessins de l'écrivain, ainsi que les différentes étapes de sa vie, illustrées par des bustes, des photographies ainsi que des souvenirs de famille.
A l'heure actuelle, les anciennes promenades sont devenues des galeries marchandes, où au hasard de vos déambulations vous découvrirez des magasins d'Antiquités, des librairies d'art, des galeries de peinture et vous pourrez vous restaurer dans quelques salons de thé dans la plus pure tradition française.


Histoire
En 1605, Henri IV souhaitait aménager cette place pour les ouvriers des usines à soie afin qu'ils puissent se détendre près de leur lieu de travail. Mais le projet fût abandonné et reprenant une idée de Catherine de Médicis il en fit un beau quartier pour l'aristocratie du Marais. Au début elle s'appellait la "Place Royale". A la révolution elle fût débaptisée pour prendre le nom de "Place de l'Indivisibilité" et ne prit son nom définitif de Place des Vosges qu'en 1800 en l'honneur de la première région acquittant l'impôt. Un grand nombre de personnes célèbres y vécurent : Richelieu, Madame de Sévigné, Bossuet, Victor Hugo et Alphonse Daudet.
Sur cette place se trouve le musée Victor Hugo que vous pourrez visiter par la même occasion.



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